EPC 

PAROISSE AT NYEMB NGOA EKELLE BETHANIA 

CANTIQUES 

SAF 567 – 302 – 631 

ATG 186 – 333 – 413 

CULTE DU DIMANCHE 24 FEVRIER 2024 

PREDICATION DU CATECHISTE ABOUEME MAX ATHANASE 

PASSAGE BIBLIQUE GENESE 22. 1-18 

ROMAINS 8. 31- 34 

MARC 9. 2-10 

Bien aimés dans le Seigneur bonjour ! 

Lorsque le Pasteur m’a demandé de préparer le message d’aujourd’hui, je me suis demandé mais que peut-on, que doit-on prêcher au peuple de Dieu rassemblé dans l’un des démembrements de l’Eglise Universelle qu’est l’EPC ? 

Dans un contexte morose, terne et sombre où les fidèles se demandent si c’est toujours l’Eglise de Jésus Christ ou alors de quelle église s’agit-il ? Mais aussi et surtout l’Eglise Chrétienne a-t-elle encore lieu de citer dans notre monde d’aujourd’hui tant elle montre des manquements graves ? Les évangéliques, les catholiques les églises dites de réveils, partout il y a des problèmes. Et c’est peut-être avec raison que quelques-uns peuvent se demander, vaut-il encore la peine d’être chrétien de nous jours ? N’oublions pas que dans le passé l’Eglise a connu des remous plus graves. Et elle s’en est sortie parce qu’elle est l’Eglise de Jésus Christ et de personne d’autre. 

Biens aimés dans le Seigneur, nous sommes en pleine période de carême et tout au long de cette période, nous entendons un appel à revenir vers le Seigneur et à lui donner la première place. 

Revenir au Seigneur et lui donner la première place. 

Dans le texte de la Genèse, nous découvrons Abraham qui a répondu à l’appel de Dieu par une disponibilité absolue. Mis à l’épreuve, il n’a pas refusé de sacrifier ce qu’il avait de plus précieux, l’enfant porteur de la promesse. S’il est prêt à sacrifier ce fils unique, c’est parce qu’il aime Dieu de tout son coeur. Son amour pour Dieu est plus grand que tout.

Dans l’Evangile nous avons écouté le récit de la transfiguration. Il nous montre le Christ plein de gloire parce qu’il répond à l’amour du Père ; S’il est prêt à mourir pour manifester sa fidélité absolue au Père, c’est parce qu’il aime le Père de toutes ses forces. La seule manière de répondre à l’amour et la tendresse de Dieu c’est de l’aimer de tout son coeur, de tout notre coeur, de toutes nos forces et de tout notre esprit. 

Les Evangiles nous donnent de nombreux témoignages de cet amour sans limite. Nous pensons à la Vierge Marie qui a dit : Voici la servante du Seigneur. En répondant à l’appel de Dieu, elle a fait l’offrande de toute sa vie. 

Dans sa lettre aux Romains, Paul s’adresse à des chrétiens persécutés ; il leur adresse des paroles d’espérance et de réconfort : Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous. 

Malgré les épreuves qui les accablent, il les invite à la confiance totale en Dieu ; lui-même, Paul s’est donné au Christ sans réserve. 

Revenant à l’Evangile, notre texte de base de ce jour, il nous montre les trois disciples qui font la découverte extraordinaire de Jésus transfiguré et lumineux. Ce rayonnement vient précisément de son amour sans réserve pour son Père et pour le monde entier. Pierre voudrait rester là à fixer l’évènement. Mais la voix du Père vient le rappeler à la vraie priorité : Celui-ci est mon Fils aimé : écoutez-le cette parole est importante. Nous devons écouter Jésus. Ce n’est pas le Pasteur, ni les Anciens d’Eglise encore moins l’avorton de catéchiste que je suis qui vous le dit. C’est Dieu lui-même qui nous le dit à nous tous Pasteur, Anciens de l’Eglise, Diacres, Catéchistes, Chrétiens Celui-ci est mon fils bien aimé écoutez-le ! Est-ce que nous écoutons encore le Seigneur Jésus Christ ? Est-ce que notre paroisse, est ce que l’EPC écoute Jésus-Christ ? 

Chers frères et soeurs en Christ, le Seigneur est là au coeur de nos vies, de nos loisirs, de nos soucis. Mais trop souvent nous sommes ailleurs. Nous organisons notre vie en dehors de lui. 

Nous disciples du Christ, nous sommes appelés à être des personnes qui écoutent sa voix et qui prennent au sérieux ses paroles. Pour écouter Jésus, il faut être proche de lui il faut le suivre, il faut accueillir son enseignement c’est ce que faisaient les foules de l’Evangile qui le poursuivaient sur les routes de la Palestine 

et le message qu’il leur transmettait était vraiment l’enseignement du Père. Cet enseignement, nous pouvons le trouver chaque jour dans l’Evangile, quand nous lisons, c’est vraiment Jésus qui nous parle, c’est sa parole que nous lisons et ou entendons et écoutons. 

Dans cette épisode de transfiguration, nous trouvons deux moments significatifs : la montée et la descente. Le Seigneur nous appelle à l’écart, à monter sur la montagne. Comprenons bien, il ne s’agit pas de faire l’ascension du Mont Cameroun mais de trouver un lieu de silence et de recueillement pour mieux percevoir la voix du Seigneur. C’est ce que nous faisons dans la prière. Bien aimés nous avons besoin de ces moments de ressourcement pour notre vie chrétienne. 

Mais nous ne pouvons pas rester là, la rencontre avec Dieu dans la prière nous pousse à descendre de la montagne. Nous sommes invités à retourner en bas, dans la plaine et à rejoindre le monde dans ce qu’il vit. 

Nous y trouvons tous ceux et celles qui sont accablés par le poids du fardeau, des maladies, des injustices, de l’ignorance, de la pauvreté matérielle et spirituelle. Nous sommes envoyés pour être les témoins et les messagers de l’espérance qui nous anime. Cette parole que nous avons reçue doit grandir en nous. Cela ne se réalise que si nous la proclamons. Si nous l’accueillons, ce n’est pas pour la mettre dans un conservateur mais pour la donner aux autres ; C’est cela la vie chrétienne : accueillir Jésus et le donner aux autres. Lui seul peut nous transfigurer. En ce jour, nous le supplions au moment où l’Eglise traverse des zones de turbulences, nous le supplions, au moment où nous nous apprêtons à fêter le 30ème anniversaire de notre paroisse et à lui dédicacer ce temple, nous le supplions et le prions en disant : Toi qui es lumière, toi qui es amour, mets en nos ténèbres ton esprit d’amour